« Il y a six ou sept ans, nous avions l’habitude de rouler le long de la baie de San-Francisco. C’est là que j’ai pris le virus et que j’ai commencé à rouler chaque week-end avec des amis. Le vélo est une activité à laquelle tout le monde peut accrocher du jour au lendemain. C’est à vous de décider si vous voulez vous améliorer ou non. Nous faisions 100 km chaque week-end. C’était mon échappatoire. »
Le vélo commence clairement comme une diversion, peut-être comme un moyen de compartimenter le reste de votre vie et de pouvoir prendre du recul, ce qui est précieux. Et cela reste le cas, même si le reste de votre vie a changé, que ce soit de manière fondamentale avec la parentalité ou dans la forme en changeant de continent.
« Faire du vélo est maintenant un exutoire au fait d'être mère. Chaque jour, c’est la même routine. Avoir la possibilité de m'éloigner de temps en temps, d’être seule, de profiter de ce que j’aimais avant d’avoir des enfants, c’est ce que me permet le vélo. Retrouver ainsi un peu de mon ancienne identité. Ça me rend heureuse. »