Les oranges de Miguel

Miguel Indurain n’a pas de complexe de nom, ni de coup de pédale. Il est né avec une passion pour le sport, mais n’a trouvé sa voie que plus tard.

« J’ai découvert le vélo quand j’avais douze ans et j’en ai toujours fait depuis. Au début, je ne faisais que rouler avec des amis. La liberté, l'aventure, la beauté des paysages, c'était vraiment amusant. C’est pour ça que je roule et que j’aime le vélo. Je me suis fait beaucoup d'amis grâce au vélo. »

Avec un tel de pedigree, vous êtes également en droit de vous attendre à ce qu’il ait une passion pour la compétition en plus du vélo. Et c'est un boulevard dans lequel Indurain s’était engouffré pendant un moment.

Passer de la routine monastique de futur pro – qui consiste à s’entrainer, manger, dormir et recommencer – à l’horizon beaucoup plus large et débridé que le cyclisme peut offrir représente un grand changement. Mais les possibilités ne manquent pas.

« Aujourd’hui, c’est surtout la liberté, l’adrénaline et le plaisir que je recherche. Ces moments où vous poussez très fort sur les pédales, quand vous êtes à la limite. Vous vous sentez vivant. »

Il lui reste donc au moins le cœur du coureur. La recherche de sensations fortes pour Indurain ne se limite pas à deux roues.

« J’ai essayé le parachutisme, mais c’est trop court. Il y a beaucoup d’adrénaline, mais ça ne dure pas assez longtemps. Avec le cyclisme, je peux prolonger cela plus longtemps. » explique Indurain. Mais Miguel n’est pas obsédé par l’idée d’aller à fond tout le temps. « Ça ne me dérange pas de ralentir également. C'est plus confortable, vous pouvez voir plus de paysages, mais je préfère aller vite. »

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